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Pause_video__3_TED_talks_pour_ameliorer_votre_leadership.jpgJ’aime m’inspirer d’articles et de vidéos pour alimenter les discussions au niveau personnel et professionnel. Sans grande surprise, le site TED.com figure parmi les sources les plus intéressantes de vidéos sur des sujets aussi différents que l’agriculture, l’anthropologie, les animaux et les affaires.

Parmi toutes les vidéos que j’ai pu regarder au cours des derniers mois, 3 ont particulièrement retenu mon attention. Pourquoi? Parce qu’au-delà des notions qui sont abordées dans les présentations, il y a systématiquement une corrélation scientifique qui est mise de l’avant dans celles-ci.

Je crois fondamentalement au fait que plus on se connaît soi-même et plus on connaît l’humain en général, plus on peut être efficace et heureux. Voici donc 3 vidéos qui m’ont beaucoup appris et dont je me sers presque quotidiennement.

 

Simon Sinek : How great leaders inspire action

 

Selon Simon Sinek, les leaders qui ont le plus de succès fonctionnent avec le même type de communication qui va à l’encontre de ce que les autres personnes et entreprises font : c’est le cercle doré qui se compose de 3 éléments.

  • Quoi : ce que les compagnies et personnes font

  • Comment : comment les entreprises ou les individus font ce qu’ils font

  • Pourquoi : la raison d’être de l’entreprise et de chaque personne, ce qui fait que l’on se lève le matin

Tout le monde communique en commençant par le quoi et éventuellement finit par dire pourquoi. Mais les leaders et entreprises qui communiquent le mieux font l’inverse : ils commencent avec le pourquoi.

Une des phrases clés de la présentation est la suivante :

« Il n’est pas utile de chercher à faire affaire avec tous les gens qui ont besoin de ce que vous avez à offrir, mais avec ceux qui croient en ce que vous croyez. »

Ce qui est particulièrement intéressant dans le discours est ce qui justifie l’efficacité de la communication depuis l’intérieur du cercle doré vers l’extérieur : ceci est directement ancré dans la structure du cerveau humain.

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Étant donné que le cerveau limbique prend les décisions, il est inutile de commencer la communication par des messages très rationnels remplis de faits et de données qui vont parler uniquement au cortex cérébral.

Les décisions sont prises de façon émotionnelle, puis justifiées par la raison! Simon Sinek répète d’ailleurs une phrase clé à de nombreuses reprises :

« Les gens n’achètent pas ce que vous faites, ils achètent pourquoi vous le faites. »

Lorsque l’on comprend cela, on a la recette du succès entre les mains, car cette fameuse recette n’a rien à voir avec le fait d’avoir l’argent, les bonnes personnes et les bonnes conditions de marché pour réussir.

Amy Cuddy : Your body language shapes who you are

Le langage non verbal influence la façon dont nous sommes perçus par les autres et les messages que nous envoyons. Mais notre langage corporel influence aussi nos propres actions, nos sentiments et notre physiologie.

Amy Cuddy, psychologue, étudie le langage du pouvoir et de la domination. Globalement, lorsque l’on ressent un sentiment de pouvoir ou même de fierté, nous prenons plus de place et à l’inverse, lorsque l’on se sent démuni et faible, on se recroqueville sur nous-mêmes.

On connait tous le pouvoir du mental sur le corps, mais l’inverse est également vrai. Dans sa présentation, Amy Cuddy explique comment de simples postures peuvent nous aider à produire des hormones qui nous aident à paraître plus forts.

Les leaders forts ont de hauts niveaux de testostérone, mais aussi de faibles niveaux de cortisol, qui est l’hormone du stress. Dans l’étude d’Amy Cuddy, parmi le groupe de personnes à qui on a demandé de prendre une posture de pouvoir, le niveau de testostérone a augmenté et le niveau de cortisol a baissé. À l’inverse, dans le groupe qui devait adopter une posture de faiblesse, le niveau de cortisol a augmenté et celui de testostérone diminué.

Donc, une posture maintenue pendant 2 minutes a un impact physiologique sur nous. Ceci est très puissant pour le quotidien.

En utilisant cette posture de pouvoir, il est donc possible de se conditionner physiquement et physiologiquement pour des entrevues importantes, des rencontres difficiles…

Peu importe à quel point on peut être effrayé, terrifié ou stressé de faire des choses, en nous aidant du pouvoir de notre corps, on peut feindre que l’on est fort jusqu’au moment où on le devient réellement.

Nous connaissons tous ces situations et le choix que l’on fait dans la façon de les aborder définit le résultat final.  

Barry Schwartz: The paradox of choice

 
 
 

Quand on dit qu’on est plus libre quand on a plus de choix, on néglige une partie de la réalité. D’ailleurs, on aime dire « Trop de choix tue le choix » et c’est effectivement tout le paradoxe qui vient avec le nombre d’options disponibles. 

Dans les sociétés occidentales, un des principes d’avoir plus de liberté est d’avoir plus de choix pour être plus riche dans tous les sens du terme. Nous sommes vraiment à l’heure des choix pour tout, même en médecine. Aujourd’hui, les médecins proposent des options de traitement aux patients et c’est à ces derniers de décider en prenant en compte les risques et bénéfices de chaque approche. Cependant, en tant que simples patients, nous ne sommes pas des spécialistes de la médecine, alors sommes-nous dans la meilleure position pour prendre la bonne décision?

Nous connaissons les bons côtés d’avoir la possibilité de faire des choix chaque minute de notre vie, mais il faut également parler des effets néfastes.

1. La paralysie liée au choix

Avec trop d’options parmi lesquelles choisir, il devient difficile de prendre une décision quelle qu’elle soit. Barry Schwartz cite l’exemple d’une étude menée sur des fonds de pension d’entreprises ou l’employeur contribue jusqu’à 5 000 $ par an. En augmentant le nombre d’options au programme, le taux de souscription des employés diminuent, car ils reportent la décision au point de ne jamais en prendre et de passer à côté de la somme que leur employeur est prêt à verser.

2. Moins de satisfaction 

On peut facilement imaginer qu’une autre décision aurait été plus bénéfique, ce qui rend la satisfaction liée à notre choix plus faible, car on a l’impression de passer à côté des autres choses et que l’on aurait pu faire un meilleur choix.

Finalement, on en arrive à avoir plus de regrets quant à nos décisions, même si nos décisions sont bonnes!

3. Vouloir toujours plus

Plus on a le choix, plus nous élevons nos attentes par rapport à ce que nous achetons et ce que nous vivons. Aujourd’hui, avec tous les choix que nous avons, il est de plus en plus difficile d’être surpris et de vivre des expériences qui dépassent nos attentes.

Barry Schwartz dit même sur le ton de l’humeur que le secret pour être heureux est d’avoir un faible niveau d’attentes. Il y a une grande part de vérité là-dedans : il est préférable de promettre moins, mais de livrer plus pour satisfaire les clients!

4. Se blâmer pour nos mauvais choix

Lorsque l’on fait des choix sur tout, nous sommes les premiers responsables de ces mauvaises décisions. On ne peut plus mettre la faute sur le monde entier parce qu’il n’y avait qu’une option disponible.

Finalement, on se retrouve très souvent déçus par nous-mêmes et nos choix, ce qui contribue à des problèmes de confiance en soi par exemple selon Barry Schwartz.

 

Bonne pause vidéo!

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